Recueil qui, à lui seul, prouve toute la nébulosité pirate.

Manuscrit historique dont les premiers articles remonteraient à la fondation de Port Canailles, il est une preuve de la glorieuse histoire des flibustiers, une pièce hautement symbolique, à la valeur émotionnelle immense pour les marins, un guide mais… ce n’est pas un code de loi, malgré le nombre de préceptes importants qu’il contient.

Dans certaines situations, souvent désespérées, le conseil des Capitaines s’y réfère, cherchant dans la trace de leurs prédécesseurs, un conseil, une solution. Mais il ne s’impose jamais à eux.

Cela le rendrait caduque puisqu’il est le symbole d’un idéal libertaire, selon les dires d’un éclairé capitaine bien connu de nos contrées.

Souvent corrigé, complété, remanié au cours du temps, il contient aussi des légendes, des témoignages, des récits. Il évoque des événements et des personnages historiques mais aussi des mythes, des périples, des contes à propos de malédictions ou de destinées malheureuses.

Objet insolite par son contenu hétéroclite, il est protégé par un pirate qui devient alors le gardien du recueil mais aussi celui de la mémoire, des valeurs, de l’idéal pirate.

Désigné par le conseil des capitaines, ce gardien est considéré par les siens comme un sage.

Gardien du code actuel : Eliandre Mendoza