Une nuit dédiée à la frivolité, l’extravagance, l’imagination, les divagations, le plaisir, l’allégresse et les beuveries, soit à la typique et indisciplinée originalité des Canailles.

Le marin est superstitieux par nature, et une Grande Murge ratée annonce de bien sombres augures selon les croyances populaires.

Ainsi, le grand inquisiteur d’une nuit a la charge de s’assurer que les festivités, les processions, les hommages, les dons de soi, l’ivresse, la fantaisie, et la nuisance soient à la hauteur de la déesse, qu’aucun convive n’ait de sombres intentions à l’encontre de la communauté, que nul ne bafoue le code ou la tradition, ou qu’aucun ne soit un de ces hérétiques qui s’autodétruisent par déshydratation.

La grande murge est réglementée par le code lui-même !

Art VI-1

Chaque année, selon le calendrier lunaire, l’Apôtre de Mermée fixera la Grande Murge, fête sacrée de la communion entre les fidèles et la déesse. Lors de cette nuit, il est le représentant de la déesse dans le plan d’existence humain.

Art VI-4

Lors d’une grande murge, il est interdit de refuser un défi au jeu de la bouteille, quelles que soient nos traditions de jeu, à la pelle ou au gage, qui elles, sont garanties par le code.

Art VI-5

La nuisance est d’or.

Tous les 20 ans, à la grande murge, la déesse écrit elle-même dans le code le nom de son nouvel Apôtre.

La première grande murge de Libertalia a eu lieu la veille de la libération d’Akim et de l’avènement de Kaine.

« Chuis pas bourré, je fais d’la dévotion ! »

Kaine, 4 h du mat