Les tribus sont toutes esclavagistes.

Même si le principe reste identique en apparence, c’est avant tout une histoire de caste et de religion.

Lors d’un conflit, les braves ennemis sont tués au combat, et ceux qui survivent sont sacrifiés aux Dieux.

Être offert en sacrifice est un honneur qui n’est fait qu’aux guerriers mortellement blessés, qui n’ont pas cédés à l’appel de Tezkatlipoka par orgueil.
Bien que la mise à mort soit sanglante, le guerrier ainsi sacrifié peut offrir pleinement sa mort au dieu de son choix et le rejoindre dans l’après-vie.

Seuls les femmes et les enfants sont réduits en esclavage, car la tribu qui a remporté le combat a prouvé la force de son sang, et il est important de dissocier la lignée des faibles.

On les nomme les Huascas. Ils servent la tribu victorieuse en portant la marque des vaincus. La marque des Huascas est héréditaire, et un seul parent suffit à transmettre cette marque que rien ni personne ne saurait retirer.

Si, dans les faits, les Huascas, peuvent être vendus ou échangés, ils sont généralement mieux traités et jouissent d’une plus grande liberté que les esclaves du reste des colonies.

Les Huascas sont considérés comme des membres de la tribu, et participent à tous les aspects de la vie quotidienne. Ils ne peuvent pas prétendre à diriger la tribu que ce soit en tant que chef ou shaman et sont très souvent mis à l’écart, mais leurs sort n’est en rien comparables aux sévices que subissent les esclaves de Tyrandia.