Un des principes fondateurs de la société coloniale géorgienne est la prospérité.

Tous, qu’ils soient colons en quête d’un avenir meilleur, ou nobliaux désargentés, aspirent à faire fortune dans les colonies.

C’est pourquoi, dans les colonies, la propriété individuelle et la rémunération sont au cœur de toutes les préoccupations.

Jamais un colon ne travaillera gratuitement, ou ne cédera un bien sans contrepartie financière. Certains peuvent y voir une forme d’avidité, obnubilés par les considérations bassement matérielles, mais en Géorgie, faire fortune est une noble aspiration communément partagée par tous.

Essai sur le miracle économique ultramarin de notre bien aimée souveraine, Katherine 1ère du nom, reine de Tyrandia et de son Empire.

« Dans un territoire pionnier, comme l’est assurément Fort George si l’on excepte sa capitale Georgetown, l’accès aux ressources est primordial.

Oui mais voilà, comment y pourvoir quand on ne connaît pas (ou peu) le pays, ni les indigènes qui le peuple ; et encore moins sa faune et sa flore ?
La réponse est simple : en recourant à l’importation !
Ce qui induit l’utilisation massive de la monnaie comme moyen de subsistance.
C’est ainsi que le Tarn, monnaie fédératrice depuis toujours, sert de colonne vertébrale à l’économie Géorgienne.

Bien sûr, son cours est beaucoup moins stable et encadré que sur le continent ou sur Tyrandia, et sa valeur peut nettement fluctuer dans le temps et selon les tensions du marché à l’endroit où vous vous trouvez, mais pour qui a une âme de marchand, cela ouvre aussi une foule d’opportunités à saisir !

Des Géorgiens :

Les Géorgiens.ennes sont des gens simples. Simples dans leurs gestes, simples dans leurs têtes, simples dans leurs cœurs.
Bref, ils sont simples.
Leur subsistance est assurée par trois moteurs : le salariat, la propriété et l’esclavage.
Ôtez un de ces trois moteurs, et l’économie s’en trouverait chamboulée.

Ce qui explique l’attachement farouche des Géorgiens.ennes à ce système.

En particulier à cause du fait que bon nombre d’entre eux se sont installés sur ce territoire avec la promesse de devenir propriétaire de leurs terres. Chose impossible en Tyrandia où le métayage est la règle. »

Par Sir William S. Bancroft,
Clerc à la cour Tyrandienne.